Sleaford Mods
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"En théorie, ce groupe ne devrait pas avoir de succès, et pourtant, ça marche. Ce n'est pas un groupe dans "l'air du temps", comme le disent ces cons de médias, même si c'est un peu vrai. C'est un groupe nouveau et différent, c'est tout."
Si Iggy Pop le dit, c’est que cela doit être vrai : Sleaford Mods est "sans aucun doute, absolument, définitivement, le meilleur groupe de rock’n’roll au monde". Primitive, féroce, la musique du duo britannique originaire de Sherwood dans la banlieue de Nottingham possède la sincérité mal léchée du punk véritable. Elle est sale et cassée, à l’image de cette Angleterre ouvrière à laquelle elle donne une voix. Et elle sent la bière et la sueur.
Vite surnommé "La voix de la Grande-Bretagne" le duo exprime et dénonce farouchement l'austérité de la vie, de l'emploi et les mirages de la réussite. C’est de la musique pour le peuple et, comme le groupe commence à devenir plutôt populaire, il troque les bars miteux pour la scène de Glastonbury en 2015 et l'O2 Arena de Londres en première partie des Libertines en 2016 devant 18 000 personnes. L’authenticité du groupe peut-elle survivre au succès ?
La réalisatrice Christine Franz a calqué son approche sur celle du groupe en réalisant son premier film sans aucun financement : un projet indépendant, 100% Do It Yourself qui suit l'ascension vertigineuse du groupe sur deux ans, de l'écriture à la sortie de l'album "Keys Market" en 2015.
Parmi les personnalités interviewées, on notera Iggy Pop, Geoff Barrow de Portishead, Steve Ignorant (Crass, Slice of Life), le poète JB Barrington et Geoff Travis, fondateur du label anglais Rough Trade Records qui signera Sleaford Mods en 2016.
Notre avis :
Entre Punk et Post-Punk, Sleaford Mods est un duo assez improbable dans la scène rock au sens large. Imaginez, deux quadragénaires sur scène : Jason Williamson, le chanteur aux paroles acerbes débitées tels un slam rageur avec un accent britannique très marqué, et Andrew Fearn, le beatmaker qui ne fait rien d'autre que hocher la tête derrière son ordinateur, une bière à la main. Mais le duo a su conquérir son public et la presse avec ses paroles honnêtes et brutales, et son éthique Do It Yourself. Ce documentaire raconte leur histoire, de Sherwood jusqu'au succès.
"En théorie, ce groupe ne devrait pas avoir de succès, et pourtant, ça marche. Ce n'est pas un groupe dans "l'air du temps", comme le disent ces cons de médias, même si c'est un peu vrai. C'est un groupe nouveau et différent, c'est tout."
Si Iggy Pop le dit, c’est que cela doit être vrai : Sleaford Mods est "sans aucun doute, absolument, définitivement, le meilleur groupe de rock’n’roll au monde". Primitive, féroce, la musique du duo britannique originaire de Sherwood dans la banlieue de Nottingham possède la sincérité mal léchée du punk véritable. Elle est sale et cassée, à l’image de cette Angleterre ouvrière à laquelle elle donne une voix. Et elle sent la bière et la sueur.
Vite surnommé "La voix de la Grande-Bretagne" le duo exprime et dénonce farouchement l'austérité de la vie, de l'emploi et les mirages de la réussite. C’est de la musique pour le peuple et, comme le groupe commence à devenir plutôt populaire, il troque les bars miteux pour la scène de Glastonbury en 2015 et l'O2 Arena de Londres en première partie des Libertines en 2016 devant 18 000 personnes. L’authenticité du groupe peut-elle survivre au succès ?
La réalisatrice Christine Franz a calqué son approche sur celle du groupe en réalisant son premier film sans aucun financement : un projet indépendant, 100% Do It Yourself qui suit l'ascension vertigineuse du groupe sur deux ans, de l'écriture à la sortie de l'album "Keys Market" en 2015.
Parmi les personnalités interviewées, on notera Iggy Pop, Geoff Barrow de Portishead, Steve Ignorant (Crass, Slice of Life), le poète JB Barrington et Geoff Travis, fondateur du label anglais Rough Trade Records qui signera Sleaford Mods en 2016.
Notre avis :
Entre Punk et Post-Punk, Sleaford Mods est un duo assez improbable dans la scène rock au sens large. Imaginez, deux quadragénaires sur scène : Jason Williamson, le chanteur aux paroles acerbes débitées tels un slam rageur avec un accent britannique très marqué, et Andrew Fearn, le beatmaker qui ne fait rien d'autre que hocher la tête derrière son ordinateur, une bière à la main. Mais le duo a su conquérir son public et la presse avec ses paroles honnêtes et brutales, et son éthique Do It Yourself. Ce documentaire raconte leur histoire, de Sherwood jusqu'au succès.
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