"Pour Brian, cela a dû être un sentiment très étrange de remplacer une icône. Il prenait la place de quelqu'un qui était devenu une légende, un personnage, très populaire, et l'un des plus grands chanteurs de tous les temps."
Imaginez la scène : vous êtes fan d'AC/DC en 1980, et vous apprenez la mort du chanteur Bon Scott. Quelques mois plus tard, le groupe sort un nouvel album avec un chanteur relativement inconnu. Vous mettez le vinyle sur votre platine, en priant pour que ce nouveau chanteur soit bon...
Si aujourd'hui, "Back in Black" est un monument du Hard Rock, le contexte de son enregistrement était plus incertain. Un album à enregistrer deux mois seulement après la perte de leur chanteur hyper-charismatique, et avec l'obligation d'un succès commercial pour leur permettre d'enfin conquérir les charts américains et britanniques. Heureusement, le messie s'appelait Brian Johnson, alors chanteur du groupe de Glam Rock britannique Geordie.
Avec le producteur Mutt Lange et l'ingénieur du son Tony Platt, ils partent aux Bahamas pour enregistrer ce qui deviendra "Black in Black", un album hommage à Bon Scott et une présentation de Brian Johnson. Le reste appartient à l'histoire : avec un total de ventes estimé à plus de 50 millions, "Back in Black" est le deuxième album le plus vendu de tous les temps derrière "Thriller" de Michael Jackson. Et c'était déjà le cas en 2006, au moment de la sortie de ce documentaire.
En plus de raconter les événements contextuels de la préparation et de l'enregistrement de l'album (l'arrivée de Brian Johnson, l'apport du producteur Mutt Lange, leurs studios d'enregistrement aux Bahamas, le son de guitare d'Angus et Malcolm Young...), ce documentaire making of détaille également tous les morceaux dans l'ordre de l'album et livre des anecdotes passionnantes sur les doubles sens des paroles ou encore la façon dont a été enregistrée la cloche de "Hells Bells". Il aborde également un peu la fameuse controverse : Bon Scott a-t-il enregistré des démos pour "Back in Black" et a-t-il participé à l'écriture des paroles ?
Notre avis :
Savez-vous quel est le morceau de "Back in Black" le plus difficile à chanter pour Brian Johnson ? Vous le saurez en visionnant "AC/DC - Classic Album Under Review: Back in Black", un documentaire riche d'interviews de Tony Platt, d'auteurs et de musiciens spécialistes d'AC/DC, ainsi que le journaliste Malcolm Dome, le biographe d'AC/DC Paul Stenning et Clinton Walker, le biographe officiel de Bon Scott.
On regrettera juste l'absence d'un membre d'AC/DC parmi les interviewés, notamment Brian Johnson, qui aurait pu apporter un avis plus détaillé sur certaines parties. Mais si vous voulez tout savoir sur ce qui est considéré comme le meilleur album d'AC/DC, c'est le documentaire parfait !
"Pour Brian, cela a dû être un sentiment très étrange de remplacer une icône. Il prenait la place de quelqu'un qui était devenu une légende, un personnage, très populaire, et l'un des plus grands chanteurs de tous les temps."
Imaginez la scène : vous êtes fan d'AC/DC en 1980, et vous apprenez la mort du chanteur Bon Scott. Quelques mois plus tard, le groupe sort un nouvel album avec un chanteur relativement inconnu. Vous mettez le vinyle sur votre platine, en priant pour que ce nouveau chanteur soit bon...
Si aujourd'hui, "Back in Black" est un monument du Hard Rock, le contexte de son enregistrement était plus incertain. Un album à enregistrer deux mois seulement après la perte de leur chanteur hyper-charismatique, et avec l'obligation d'un succès commercial pour leur permettre d'enfin conquérir les charts américains et britanniques. Heureusement, le messie s'appelait Brian Johnson, alors chanteur du groupe de Glam Rock britannique Geordie.
Avec le producteur Mutt Lange et l'ingénieur du son Tony Platt, ils partent aux Bahamas pour enregistrer ce qui deviendra "Black in Black", un album hommage à Bon Scott et une présentation de Brian Johnson. Le reste appartient à l'histoire : avec un total de ventes estimé à plus de 50 millions, "Back in Black" est le deuxième album le plus vendu de tous les temps derrière "Thriller" de Michael Jackson. Et c'était déjà le cas en 2006, au moment de la sortie de ce documentaire.
En plus de raconter les événements contextuels de la préparation et de l'enregistrement de l'album (l'arrivée de Brian Johnson, l'apport du producteur Mutt Lange, leurs studios d'enregistrement aux Bahamas, le son de guitare d'Angus et Malcolm Young...), ce documentaire making of détaille également tous les morceaux dans l'ordre de l'album et livre des anecdotes passionnantes sur les doubles sens des paroles ou encore la façon dont a été enregistrée la cloche de "Hells Bells". Il aborde également un peu la fameuse controverse : Bon Scott a-t-il enregistré des démos pour "Back in Black" et a-t-il participé à l'écriture des paroles ?
Notre avis :
Savez-vous quel est le morceau de "Back in Black" le plus difficile à chanter pour Brian Johnson ? Vous le saurez en visionnant "AC/DC - Classic Album Under Review: Back in Black", un documentaire riche d'interviews de Tony Platt, d'auteurs et de musiciens spécialistes d'AC/DC, ainsi que le journaliste Malcolm Dome, le biographe d'AC/DC Paul Stenning et Clinton Walker, le biographe officiel de Bon Scott.
On regrettera juste l'absence d'un membre d'AC/DC parmi les interviewés, notamment Brian Johnson, qui aurait pu apporter un avis plus détaillé sur certaines parties. Mais si vous voulez tout savoir sur ce qui est considéré comme le meilleur album d'AC/DC, c'est le documentaire parfait !
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